top of page
Journée d'intégration

Ce 14 septembre avait lieu la journée d'intégration des 2nde : une occasion pour la nouvelle promotion de nouer des liens ! Nous nous sommes rendus en Normandie, aux alentours de Vernon, afin de faire du canoë et de la course d'orientation : une expérience inédite et mémorable, ayant permis, entre autre, de souder la classe.

Le 29 septembre 2018, la promo X, a débuté son année théâtrale en allant visionner la captation de Britannicus dans le cinéma de Chatou. Cette pièce de théâtre de Jean Racine est mise en scène par Stéphane Braunschweig, le directeur du Théâtre national de l’Odéon et est interprétée par les comédiens de la Comédie Française. Stéphane Braunschweig a choisi de se concentrer particulièrement sur l’aspect politique de ce texte.

 

Agrippine, implacable femme de pouvoir a épousé l’empereur Claude, pour mettre son fils Néron au pouvoir à la place de l’héritier légitime par le sang, Britannicus. La pièce tourne autour du jeu de pouvoir et de la lutte psychologique entre une mère manipulatrice et avide de pouvoir face à son fils destiné à devenir tyran. En effet, Néron, jusque là bon empereur sous l’égide de sa mère, commence à s’émanciper et fait enlever par amour Junie, promise de Britannicus. Les différentes péripéties nous entraînent dans une suite de conspirations entre les protagonistes pendant lesquelles deux alliances se forment. D’un côté Narcisse, conseiller de Britannicus, le trahit et soutient Néron, et d’un autre côté Agrippine, Britannicus et Burrhus, conseiller de Néron, essaient de tirer ce dernier de sa folie. Finalement voyant que Junie n’aime que Britannicus et qu’il ne peut la lui enlever, il finit dans une folie amoureuse par tuer Britannicus. Junie brisée mais inflexible, se fait Vestale et, faisant voeu de chasteté, s’efface de la vie. Dans cette mise en scène, Junie se distingue par l’accent mélancolique de l’actrice que certains élèves ont d’ailleurs associer à un mauvais jeu.

 

Ce texte datant du XVIIe siècle mais inspiré des historiens de l’Antiquité, est en opposition avec la mise en scène de Stéphane Braunschweig, qui est quand à elle très contemporaine. Durant son entretien au début de la captation, il révèle s’être inspiré de la série américaine House of Cards, parlant elle aussi de jeux de pouvoir. Les décors, qui rappellent une salle de conférence actuelle, sont très sobres, évoquant le monde de l’entreprise et les différents pouvoirs. Il est constitué d’une table de réunion entourée de chaises, de long rideaux transparent servant de fond et une grande porte coulissante venant du plafond. La grande table permet aux comédien de débattre, parler, les rideaux quand à eux ont une place importante dans la mise en scène de Stéphane Braunschweig. En effet, tous les conflits et les intriguent se passent derrière eux de manière explicite, permettant au spectateur de bien comprendre les événements. Il n’y a pas de fond musical, ce qui établit une plus grande importance pour les dialogues. La captation met en valeur le jeu des comédiens, avec des plans détaillés sur les visages et un montage très organisé.

 

En bref, ce fut une première captation pour la majorité des jeunes 2nd4, et une très bonne expérience que nous vous recommandons.

Pour en voir un peu plus, voici la bande annonce officielle de la captation:

https://www.youtube.com/watch?v=2fN_hdSKUW4

BRITANNICUS

184206.jpg
En attendant  bojangles

En attendant bojangles est l’adaptation  du roman d’Olivier Bourdeaut, mis en scène par Victoire berger-Perrin.

Nous avons eu le plaisir d’aller la voir le 18 octobre 2018 au théâtre du Quai 3 au Pecq

 

Attention cette pièce est pleine de surprises !

Toute cette histoire raconte la vie d’une famille : le père, la mère et le fils

Très vite nous découvrons la fantaisie qui berce leur quotidien

Et leur joie de vivre qui leur fait oublier les problèmes de la vie.

Nous voyons cette pièce du point de vue du père et du fils

Dont les journées sont rythmées par les folies de la mère.

Au fur et à mesure, cette dernière va nous emmener dans son univers fantastique

Nous y croiserons un oiseau magique, un château en Espagne, et nous étourdirons lors de soirées festives

Tout cela est il vraiment réel ?

 

Bojangles, chanson de Jerry Jeff Walker revient de nombreuses fois durant la pièce

On la découvre lors de la rencontre des deux parents ;

Jour et nuit ils dansent encore et encore sur ses notes, tandis qu’

Au fil de la pièce, l’extravagance de la mère s’accentue.

Nous voyons sur scène un décor simple qui évolue avec les acteurs

Grace à Julie Delarme, Victor Boulanger et Didier Brice,

La pièce est magnifiquement interprétée.

En conséquence nous vous conseillons d’aller la voir 

Sourire et émotions seront au rendez vous ! 

​

                                                   Etienne et Emilie

illustration-en-attendant-bojangles_1-15
En-attendant-Bojangles-pepiniere-theatre
Faisons un rêve

Mardi 13 Novembre, nous nous sommes rendus au théâtre Alexandre DUMAS, pour assister à la représentation de Faisons un rêve, comédie de Sacha GUITRY et mise en scène par Nicolas BRIANCON.              

Connu pour sa conception de l’amour quelque peu misogyne, Sacha GUITRY, fils de comédien, lui-même comédien et metteur en scène, écrit avec une liberté réjouissante.

Cette désinvolture se ressent très bien dans la pièce Faisons Un Rêve, imaginée d’ailleurs en 3 jours. Elle met en scène un mari un peu lourdaud, sa femme malicieuse et son amant charmant et pétillant mais un brin prétentieux.

Cette intrigue, classique du théâtre de boulevard es années 20, débute dans un salon où un homme et sa femme attendent impatiemment un rendez-vous. On comprend que le mari (Éric LAUGENIAS), improvise une suite d’arguments face à sa femme, pour rejoindre sa maîtresse.

Tout le comique de cette pièce se base sur un chassé-croisé de tromperies et sur une enquête sur le scénario de tromperie le plus plausible.

En effet, à son tour, sa femme (Alice DUFOUR), entreprend de tromper son mari. Son amant (Nicolas BRIANCON) interprète son rôle de manière très amusante. Il mène la danse de manière magistrale avec un monologue de trente minutes durant lequel il nous conte ses pensées délirantes.

Nous retiendrons l’originalité des costumes. La comédienne est vêtue de robes délicieuses, elles nous ont donné faim ! L’extravagance et le pétillement des tenues du valet de chambre, agrémentées d’accessoires plus ou moins emplumés n’ayant ni queue ni tête et de coiffures sophistiquées, se marient parfaitement avec l’esprit du texte. Les décors également sont bluffants, les murs couverts de tableaux changent à chaque nouvelle intrigue. L’apparition du téléphone sur scène est une grande première à cette époque ; et de nombreuses autres subtilités nous ont réjouis !

Enfin cette pièce nous a ravis, tout le monde est sorti le sourire aux lèvres. Tout roule, tout coule de source comme si, paradoxalement, il n’y avait pas de mise en scène.

Bref, un enchantement de chaque instant, une fluidité prenante ; quelle belle soirée !

​

Anne et Théa-Livia

FaisonsUnReve-affsite_1.jpg
festival-d-anjou-faisons-un-reve-propose
Intra muros

​

Vendredi 30 novembre 2018, 20h45. Théâtre du Vésinet. Durée d’1h45. Nous assistons à Intra muros  pièce d’Alexis Michalik.

La pièce nous aspire à l’intérieur d’une maison carcérale où Richard, professeur de théâtre, décide de donner des cours de théâtre avec son ex-femme. Ils s’y rendent guidés par une apprentie assistante sociale inexpérimentée. Mais la joie est de courte durée lorsque Richard se rend compte que seuls deux prisonniers, Kévin, un jeune chien fou, et son ami Ange, un homme mutique, assistent à son cours. Néanmoins, il décide de le maintenir à contre cœur. Tout au long de l’avancée de l’histoire, on découvre que les destins de tous s’entrecroisent et se trouvent liés autour de la quête de la jeune assistante sociale…

Alexis Michalik nous a séduits par sa mise en scène aussi originale que surprenante. Cet auteur et metteur en scène nous fait redécouvrir pour la quatrième fois une forme théâtrale moderne et iconoclaste. On retrouve le procédé de la mise en abyme du « théâtre dans le théâtre », procédé propre au metteur en scène. En effet, la pièce est construite sur des allers-retours temporels permanents. Grâce aux récits et aux interprétations de chaque personnage, le spectateur est transporté hors des murs de la prison. Les musiques et bruitages produits par le musicien présent sur scène tout au long de la pièce nous immergent davantage dans l’histoire. Le résultat est ingénieux et émouvant. On ne perd jamais le rythme. Les acteurs se changent sur scène, on ne les quitte pas des yeux. La fin est pleine d’émotions, on se sent soulagé et on en redemanderait presque.

​

                                                     Lola et Octave

​

989466_intra-muros-la-pepiniere-theatre-
intre-muros-photo-alejandro-guerrero-845
LA GLOIRE POUR TOUT LE MONDE 

 Nous sommes allés le mardi 4 décembre 2018, au centre culturel Jean Vilar de Marly-le-Roi, voir La Gloire pour tout le monde, pièce de théâtre écrite et mise en scène par Anne-Sophie Nédélec, avec la troupe théâtrale du Lézard Bleu. La pièce est basée sur la citation de René Viviani, Président du Conseil (Premier Ministre) qui, poussant les femmes à remplacer dans les usines et aux champs, leurs maris, leurs fils et leurs pères partis au front, déclare : « Il y aura demain de la gloire pour tout le monde. »

 La scène du théâtre Jean Vilar se distingue par l’absence de démarcation entre le public et la scène. Cela nous donne un effet de rapprochement avec les acteurs, et nous nous sentons intégrés à l’action.

Cette pièce retrace la vie des femmes, dans différents domaines de 1914 à 1918. Petit à petit, nous découvrons des femmes soumises s’affirmant peu à peu et prouvant leur autonomie. En parallèle, les hommes ne reconnaissent pas la vraie valeur et s’inquiètent de l’importance que prennent celles-ci, et veulent limiter leurs droits.

La troupe du Lézard Bleu, fondée en 2003, présente ici sept acteurs et actrices, jouant au total une trentaine de rôles. Chaque artiste a trois ou quatre rôles, et leurs prestations s’enchaînent. Chaque scène se déroule dans un lieu différent avec des personnages différent, et chaque changement de décor est rythmé par des musiques d’Agnès Obel.

Nous nous attachons à plusieurs familles et types de personnages.

Nous rencontrons d’abord une famille campagnarde, qui se retrouve démunie sans les hommes, et aussi deux jeunes femmes qui rejoignent un hôpital militaire dirigé par un directeur sexiste. Par la suite, arrive la femme d’un propriétaire d’une usine de casseroles, qui décide de la transformer en usine de munition, pour participer à l’effort de guerre, pendant que son mari est au front.  Elle se voit contrainte d’engager des femmes au lieu d’hommes, car ceux-ci sont à la guerre, ce qui bouleverse les habitudes et oblige à adapter les machines à leur taille et leur force. On découvre par le biais de cette entreprise, cinq femmes travaillant pour survivre. Une espionne et son apprentie apparaissent à quelques moments, et nous prouvent une nouvelle fois l’importance et l’engagement de la femme pendant la guerre. Par ailleurs, les ministres français, au nombre de trois, partagés sur les idées de l’émancipation de la femme donnent un côté comique à ce thème sombre.

​

 

                                                                                                                                                               

la gloire pour tout le monde.jpg

La pièce présentée sous un ton grave est malgré cela agrémentée de scènes comiques et répliques du même style. Comme par exemple, les scènes des trois ministres, qui tournent en dérision le côté macho des hommes, car ils sont interprétés par des femmes, ce qui devient ridicule car on voit des femmes qui caricaturent des hommes qui critiquent des femmes. Il y a donc un effet burlesque très critique. De même, la secrétaire de ces hommes politiques est jouée par un homme, ce qui accentue l’effet rocambolesque.

Le moment qui nous a tous émus et marqués est la fin, où toutes les femmes sont renvoyées brutalement chez elles, sans remerciements, à la fin de la guerre, remplacées par les hommes et perdant ainsi leur autonomie dans la société.

Ce thème des inégalités  homme-femme est toujours d’actualité, il est intéressant de voir la différence entre le combat que celle-ci ont mené à l’époque, ce qu’elles ont obtenu et ce qu’il reste à faire aujourd’hui.

C’est une vision de l’histoire, peu approfondie à l’école, qu’il est intéressant de découvrir.

                                                                                                                                                                                             Sacha et Fanny

LES MISERABLES

Auteur : Victor Hugo

Comédiens : Stephane Dauch (JEAN VALJEAN), Claire Faurot (Mme THENARDIER), Antoine Herbez (L’EVEQUE ; GILLENORMAND), Jean Chritophe Frèche (JAVERT ; JEAN PROUVAIRE), François Perache (Mr THENARDIER ; COURFEYARC), Léo Payet (MARIUS), Cecile Genovèse (COSETTE ; ENJOLRAS), Manon Montel (FANTINE ; GAVEROCHE)

Mise en scène : Manon Montel

​

Les Misérables, roman de Victor Hugo revisité par Manon Montel, a été joué au théâtre du Quai 3 le 9 Novembre 2018. C’est une œuvre sociale à caractère politique où est évoquée la vie de Paris et de la France provinciale. Dans ce roman sont illustrés les malheurs et la pauvreté de la société du XIXè siècle.

Tout commence lorsque Jean Valjean, un bagnard, sort de la prison de Toulon. Autour de lui gravitent des personnages comme le commissaire Javert et un Evêque qui l’héberge et le remet sur le droit chemin. Il devient alors le maire de la ville de Montreuil sur Mer. Là il rencontre Fantine une jeune fille-mère et assiste à sa chute. Pour élever sa fille Cossette, Fantine va de déchéance en déchéance jusqu'à la prostitution et la mort. C’est ici qu’apparaissent les Thénardier ; une famille malhonnête qui garde Cosette. Par la suite, Jean Valjean, pris de pitié, prend la jeune fille sous son aile. Les deux personnages se rendent à Paris où Cosette reçoit une éducation exemplaire. On découvre alors l’envers de la ville de Paris à travers Gavroche, le fils des Thénardier, un garçon des rues. Le destin de Cosette rencontre celui de Marius un jeune bourgeois côtoyant la misère et fréquentant un groupe de révolutionnaires.  Enfin, Cosette et Marius se marient et Jean Valjean accepte leur union à laquelle il s’était opposé auparavant.

La mise en scène de cette pièce est à la fois sobre et sombre. Manon Motel l’a voulue très minimaliste montrant donc au spectateur la façon dont le décor principalement composé de cageots peut se moduler et servir à la fois de banc dans les rues de Paris mais également de barricades lors de la révolution. La pièce est accompagnée par les jeux de lumières chaudes et tamisées ainsi que les musiques diverses. En effet, Madame Thénardier qui a également le rôle de narratrice de la pièce, joue de l’accordéon entre chaque changement de scène.   

Nous avons pu échanger avec les artistes à la fin de la pièce ; Manon Montel nous a fait part de l’impression qu’elle a voulu partager avec le spectateur mais également du parcours de son écriture et de son expérience. C’était pour elle un véritable pari que d’interpréter un grand classique comme Les Misérables. En effet, ce roman de plusieurs milliers de pages se retrouve interprété sur scène en une 1h30. Manon Montel a donc sélectionné avec soin et minutie des passages de cette œuvre afin de retranscrire au maximum le message et l’ambiance de l’œuvre de Victor Hugo tout en le liant à sa touche personnelle.

​

                                                                              Domitille et Lou

les misérable.png
misérable_2.jpg

lorenzaccio

Nous sommes allés voir le mardi 15 janvier 2019, au théâtre Alexandre Dumas de St Germain en Laye le spectacle Lorenzaccio d’après l’œuvre éponyme d’Alfred de Musset. Le spectacle, mis en scène par Daniel Mesguich présente cette pièce de théâtre de façon chorégraphiée. Ces danses intégrées au jeu sont créées par Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault, et interprétées par leur compagnie, la compagnie du Théâtre du Corps.

 

Florence, au XVIè siècle, Lorenzo de Médicis, cousin du Duc Alexandre de Médicis et également son bras-droit, accompagne celui-ci dans une vie de folie, d’excès, de luxure marquée par des orgies, de l’alcool et des meurtres. Lorenzo, aussi surnommé Lorenzaccio, surnom péjoratif donné par la population florentine, joue en réalité un double jeu : il a le dessein d’assassiner son cousin car ce dernier ne se préoccupe en rien de son peuple. Ce meurtre ne servira à rien à part tisser de nouvelles tensions. La pièce tourne autour de cet assassinat prémédité depuis deux longues années, mais également autour de rivalités entre familles importantes de la ville ; principalement entre les Strozzi et les de Médicis.

Marie-Claude Pietragalla, ancienne danseuse étoile de l’Opéra de Paris de 1990 à 1998, et Julien Derouault, son compagnon, ont crée la compagnie du Théâtre du Corps en 2004. Elle a pour but de faire danser les mots et théâtraliser la danse. Nous ne pouvons pas considérer ce spectacle ni comme une pièce de théâtre, ni comme un ballet.

Ce spectacle est époustouflant car c’est une prouesse autant sportive qu’artistique. En effet, les acteurs-danseurs ont une fluidité impressionnante et arrivent à allier danse et jeu sans perdre leur souffle.

Ce qui nous a particulièrement étonné est la présence d’un acteur de forte masse volumique, qui joue le père Strozzi. Cette caractéristique physique accentue son côté « papa-ours », tendre et protecteur. Cet artiste illustre la citation suivante : « Chaque physique a sa place sur scène ».

​

                                                                              Fanny et Sacha

lorenzaccio.jpg

hamlet

Critique Hamlet, mise en scène de Xavier Lemaire :

Pour revisiter Hamlet, célèbre pièce de Shakespeare, Xavier Lemaire a adopté une recette bien  précise que voici:

Plantez un décor mouvant qui se transforme selon les scènes, inspiré de Game of Thrones, ajoutez  des émotions variées : amour, passion, désespoir, doute et un texte adapté à tous. Donnez le rôle d’Hamlet à un comédien talentueux qui transporte les spectateurs entre prise de conscience et folie comme Grégori Baquet et saupoudrez le tout avec de la fantaisie et un concert de rock. Faites revenir des costumes à mi-chemin entre le passé et le présent et servez  après deux heures et demi de représentation.

Les avis de la classe sont assez disparates : certains ont été agréablement surpris par l’originalité et le dynamisme de la pièce, malgré leurs a priori  quand pour d’autres, la pièce était trop longue et n’ont pas « accroché ».

​

Ombeline et Géraud

hamlet.jpg

Reparer les  vivants

Réparer les vivants est tout d’abord une œuvre littéraire de Maylis de Kerangal. Paru en 2014, ce roman a été récompensé par les Dix Prix Littéraires, Prix des Lecteurs de L’Express et le Prix des Relais Voyageurs 2014.

Le roman Réparer les vivants est une œuvre construite autour de l’histoire d’un jeune garçon âgé de dix-neuf  ans, prénommé Simon Limbes. En état de mort cérébrale, suite à un accident de la route, il tombe dans un coma permanent causé par une hémorragie interne. Sans machines artificielles, le cœur de Simon ne peut battre. C’est alors l’histoire d’une transplantation cardiaque, d’une seconde vie et d’une famille bouleversée, mêlant tristesse, tension et patience, durant vingt-quatre heures.

Au delà des aspects médicaux de la transplantation cardiaque, Maylis de Kerangal évoque bien plus. Les greffes et leur utilité jouent un rôle important au sein du roman. En parallèle, l’amour familial et sentimental s’oppose aux chocs émotionnels et à la dure réalité de la vie. Une réflexion autour des accidents, symboles de la vie, est construite au fur et à mesure de l’histoire par le biais des pensées des parents et de la petite amie de Simon.

Des mots forts accompagnent toute cette réflexion :

« Faut penser aux vivants (...), faut penser à ceux qui restent. »

« Il est temps, maintenant, de se tourner vers ceux qui attentent (...). »

« C’est l’heure. Amorce du jour où l’informe prend forme : les éléments s’organisent, le ciel se sépare de la mer, l’horizon se discerne. »

« Surtout, elle ne pourra jamais dire merci, c’est là toute l’histoire. »

 

Le roman Réparer les vivants a fait l’objet en d’une captation cinématographique par la réalisatrice Katell Quillévéré. Emmanuel Noblet, comédien, a adapté également l’œuvre Réparer les vivants au théâtre. Un seul en scène d’une heure et demie où l’acteur, Thomas Germaine, prend le rôle de chaque personnage du roman. La mise en scène est très minimaliste avec seulement deux chaises et quelques accessoires permettant au spectateur de se laisser absorber par le texte. Un écran en fond de scène accompagne et illustre une grande partie de la pièce. Les jeux de lumières portés sur ce dernier, totalement en adéquation avec les scènes, plongent et transportent la salle dans des atmosphères différentes tout en apportant une touche plus moderne à la pièce.

Le jeu d’acteur est impressionnant, à la fois captivant et prenant. L’interprète arrive à tenir en haleine les spectateurs et prendre le rôle de plusieurs personnages d’une façon remarquable. Il mêle concentration et réalisme et parfois même humour pour réaliser une superbe représentation. Malgré la dureté du sujet, Réparer les vivants nous emporte fabuleusement et l’on en ressort totalement chamboulés et bouleversés, avec une seule question en tête, « Comment réagirait-on dans cette situation ? ».

Océane et Chloé

REPARER_LES_VIVANTS.jpg

les jumeaux vénitiens

​

Jeudi 21 février, nous sommes allés voir les Jumeaux Vénitiens au Théâtre Alexandre Dumas, une des plus belles comédie de Carlo Goldoni. Elle a fait l’objet d’une réadaptation d’après Jean Louis Benoit .
A la naissance, deux frères jumeaux sont séparés. L’un , Zanetto, est élevé à la montagne, tandis que le second, Tonino, est élevé à Venise. Vingt ans après, le hasard les réunit à Vérone, en Italie, puisque chacun s’y est rendu  pour rejoindre sa dulcinée. Cependant, ni  Zanetto ni Tonino ne sait que l’autre y est également. L’un est un crétin et l’autre un habile homme. Ces deux caractères opposés ajoutés à l’ignorance de la présence de chacun d’entre eux dans la ville vont entraîner des successions de péripéties,  de quiproquos et de situations loufoques qui animent la pièce durant trois fabuleux actes d’émotions et de rires.

Les jumeaux vénitiens est une des pièces que nous avons particulièrement aimé,  avec des performances d’acteurs  remarquable, notamment de la part de Maxime D’aboville. Pour mieux comprendre ce jeu d’acteur et partager ce grand fou rire il ne vous manque plus qu’a aller voir cette pièce !

​

          Chloé et Océane

Les_Jumeaux_Vénitiens_05_par_Bernard_Ric
bottom of page