Classe théâtre promo xv
Le mardi 10 octobre, nous nous sommes rendus au theatre alexandre dumas pour la 1ere sortie,
LE JEU DE L AMOUR ET DU HASARD
Fiche technique :
- Titre : « Le jeu de l’amour et du hasard »
- Auteur : Marivaux
- Metteur en scène : Frédéric Cherboeuf
- Acteurs : Lucile Jehel (Silvia),
Justine Teulie (Lisette),
Matthieu Gambier (M.Orgon),
Jérémie Guilain (Mario),
Adib Cheikhi (Dorante),
Dennis Mader (Arlequin)
- Lieu : Théâtre Alexandre Dumas
- Dates de représentations : Mardi 10 octobre à 20h30
Résumé :
Le Jeu de l'amour et du hasard est une pièce de théâtre en trois actes, écrite en prose par Marivaux et publiée en janvier 1730. Elle a été créée pour le théâtre Italien, à l'hôtel de Bourgogne pour un public plutôt aisé ; les représentations avaient lieu l'après-midi.
Le Jeu de l'amour et du hasard met en scène des personnages typiques de la comédie, comme Arlequin, célèbre surtout dans la commedia dell’arte. Cette pièce traite d'un sujet traditionnel de la comédie : le mariage, la découverte de l'autre et du sentiment amoureux par le déguisement.
De cette manière, on voit un reflet de la société : Orgon est un petit noble, on peut donc observer les rapports maître/valet. Silvia est une jeune fille moderne, qui veut choisir son époux et son père se montre compréhensif. Mais cela ne reflète pas totalement la mentalité de l'époque où les filles étaient entièrement soumises à l'autorité du père.
Le vendredi 10 novembre 2023, la classe théâtre de la promo XV est partie voir la pièce
Frère(s)
Écriture et mise en scène Clément Marchand Avec Jean-Baptiste Guinchard & Guillaume Tagnati Musique Patrick Biyik Chorégraphie Delphine Jungman
Lumières Julien Barillet Scénographie Roman Carrère Costumes Juliette du Pont de Romémont
A deux on va plus loin
écrite et mise en scène par Clément Marchand avec Jean-Baptiste Guinchard et Guillaume Tagnati. La scène s’ouvre sur deux élèves partageant leurs impressions :
ELEVE 1- Par contre, la mise en scène était incroyable !
ELEVE2- Vraiment, ca doit être tellement compliqué de jouer une pièce entière à deux
ELEVE 1- Oui ! En plus, ils jouaient plusieurs personnages différents. D’ailleurs, les accents étaient hilarants.
ELEVE 2- En vrai, la pièce était super drôle…
ELEVE1_ … mais cette touche comique ne nous a pas empecher
Toutes les choses géniales : une liste sans fin
Titre : Toutes les choses géniales (traduit)
Auteur : Duncan MCMILLAN
Traducteur : Ronan MANCEC
Metteurs en scène : Stéphane DAURAT et Catherine HAUSEUX
Acteurs : (en alternance) Stéphane DAURAT et Catherine HAUSEUX
Lieu : Centre culturel Jean Vilar, à Marly-le-Roi
Date : 10 novembre 2023 à 20 h 30
Toutes les choses géniales débute avec une enfant de six ans qui découvre que sa mère veut mourir. Suite à cela, elle commence à lister les choses qui donnent envie de vivre afin de pousser sa mère à se ressaisir pour qu’elle sorte de sa dépression. Parvenue à l’âge adulte, elle relate les répercussions de cet épisode sur sa personne.
Cette pièce avait un concept intéressant : elle faisait intervenir des spectateurs pour qu’ils incarnent une personne de l’entourage de la protagoniste, à divers moments de sa vie. Il faut préciser que c’était Catherine HAUSEUX qui jouait, admirablement d’ailleurs, puisqu’elle ne faisait qu’un avec le personnage. En effet, elle mettait tant de conviction à son jeu qu’on croyait qu’elle racontait l’histoire de sa propre vie !
La simplicité de la mise en scène concentrait l’attention uniquement sur le personnage. La musique nous permettait de bien ressentir les émotions de la protagoniste. Cependant, la génération antérieure s’identifiait plus aux chansons que la nôtre, mais cela n’enlevait rien à la beauté de la pièce. De plus, la dépression est abordée sous tous les angles : interne, par la description de l’état psychologique de la mère de la protagoniste et externe, par le point de vue du personnage principal, sur son ressenti et la perception qu’elle en a eu durant son enfance. Ce dernier point est particulièrement intéressant puisque la vision des enfants est souvent oubliée, pensant qu’ils ne peuvent pas comprendre.
Pour conclure, ce spectacle est émouvant, touchant même un cœur de pierre, et brise le tabou de la dépression par sa franchise ainsi que sa résilience.
On recommande !!!
Cette année, la classe théatre est inscrite aux lycéens au cinema, elle a donc eu l'occasion d'aller voir 3 films, et le 30 novembre, c'etait le film
COUPEZ !
Coupez ! : un drôle de bain de sang
Titre : Coupez !
Réalisateur : Michel HAZANAVICIUS
Acteurs : Romain DURIS, Bérénice BEJO, Grégory GADEBOIS, Finnegan OLDFIELD, Mathilda LUTZ, Jean-Pascal ZADI, Simone HAZANAVICIUS, Yoshiko TAKEHARA, Sébastien CHASSAGNE, Raphaël QUENARD, Lyes SALEM.
Lieu : Cinéma C2L de Saint-Germain-en-Laye
Date de visionnage : jeudi 30 novembre 2023
Durée : 1 h 52
Coupez ! commence sur une scène de tournage d’un film de zombies japonais, où l’on voit un réalisateur s’énerver contre une actrice qu’il considère inapte à jouer son rôle. Par la suite, on découvre que ledit réalisateur a réveillé de vrais zombies pour que l’actrice soit réellement terrorisée. Les scènes sont incohérentes, semblent mal tournées et les acteurs paraissent débutants. La séquence s’achève avec une seule survivante, une hache à la main, fin plutôt floue…
Puis, on bascule dans un tout autre univers, qui raconte comment le réalisateur en est venu à tourner ce film. On y découvre également ses problèmes, autant professionnels que familiaux.
Ensuite, on rebascule sur le tournage, qui est en réalité un plan-séquence diffusé en direct. On comprend alors toutes les incohérences relevées au cours du visionnage de la première partie, dues aux difficultés qu’ils ont rencontrées.
Au début, ce film semble être un véritable navet : aucune logique, jeu des acteurs laissant à désirer, cadrage tremblotant… Arrivés à la deuxième partie, on est déboussolés et on cherche désespérément à connecter les deux mondes. En revanche, à la dernière séquence : hilarité gé-né-rale ! On découvre tous les couacs du tournage, qui n’ont pas si mal rendus en fin de compte. Le film en devient burlesque, entre les histoires de « petits soucis de santé », de familles détruites qui se réconcilient et de nouveaux talents dévoilés. Et on se rend compte que le plan-séquence correspond bien à ce qui était prévu : « Rapide, pas cher et dans la moyenne ». De plus, le jeu des acteurs, qui paraissait pitoyable au début, est en réalité excellent, avec de vraies compétences.
En somme, un visionnage déroutant mais malgré tout, plus que comique. Un monument du cinéma français !
Zébrures : des zèbres à ne pas rayer de la carte
Titre : Zébrures, la face cachée des HPI
Auteur : Anne-Sophie NEDELEC (notre professeure d’écriture)
Metteuse en scène : Anne-Sophie NEDELEC
Acteurs : Lara BAKAR, Thibault GUEYE et Nastassia SILVE
Lieu : Centre culturel Jean Vilar, à Marly-le-Roi.
Date : Jeudi 14 décembre 2023, à 20 h
Zébrures raconte la vie de personnes HPI, aux profils différents. Certaines vivent avec inconsciemment tandis que d’autres souffrent de cette différence, les poussant parfois à des actes extrêmes. On découvre que le terme de « HPI » est en réalité complètement inapproprié car on leur colle une étiquette de génie alors que ce sont des êtres humains à part entière, souvent jalousés pour leurs capacités intellectuelles, or être surdoué n’est pas forcément synonyme de facilité et de perfection. De plus, on apprend que ce haut potentiel n’est qu’une différence de raisonnement, qui peut poser de sérieux problèmes scolaires. Par conséquent, ils se sentent nuls, alors qu’ils ne le sont pas, ce qui entraîne souvent de la moquerie, voire du harcèlement, de la part de leurs camarades. Ainsi, ce profil fragilisé dès l’enfance n’est pas favorable à un bon développement personnel, ce qui peut compliquer la socialisation.
Le rideau s’ouvre sur un ring de boxe, ce qui illustre bien le combat des HPI pour s’adapter à notre société. Il n’y avait que trois acteurs pour une multitude de rôles, cependant le jeu des acteurs et les costumes, enfilés à une vitesse ahurissante, permettaient de dissocier les personnages facilement.
Le jeu des acteurs était in-cro-yable ! Ils devaient chacun interpréter plusieurs rôles, complètement différents, mais ils le faisaient si bien qu’on n’y voyait que du feu ! Ils jouaient magnifiquement, comme s’ils étaient dans la tête de leurs personnages, ou même comme s’ils avaient vécu ce qu’ils racontaient.
Un véritable chef d’œuvre ! Il s’agit de la découverte des HPI, personnes malheureusement trop mises de côté et incomprises. A absolument aller voir !
Berlin Berlin: un chef d'oeuvre comique
Titre: Berlin Berlin
Auteur: Patrick Haudecœur et Gérald Sibleyras
Metteur en scène: José Paul
Acteurs: Patrick Haudecœur, Loïc Legendre, Lysiane Meis, Caroline Maillard, Pierre-Olivier Mornas, Michel Lerousseau, Raïssa Mariotti, Guilhem Pellegrin, Claude Guyonnet, Gino Lazzerini
Durée : 1h30
Lieu: Théâtre Fontaine, Paris
Date: Jeudi 30 Novembre 20
Patrick Haudecoeur
Comédien et acteur
Et un deuxième grand artiste,
Dramaturge et scénariste :
Gérald Sibleyras,
Tout deux pourvu d’audace
Ont écrit en l’an 2022
Un chef d’œuvre certain :
La pièce de théâtre Berlin Berlin.
La pièce s’ouvre sur une vidéo aux effet 3D,
Le contexte temporel est alors révélé :
1961-1989, le mur de Berlin.
L’écran disparaît et laisse place
à un canapé en velours, un buffet
Puis d’autres objets
Comblant la surface,
Dont une affiche de propagande de la Stasi, au mur clouée,
Avec subtilité, le ton est donné.
De plus, le papier peint kitch
Sur lequel se dessinent une faucille et un marteau
Est la parfaite évocation d’un lieu craint des personnages principaux.
Le spectacle
Démontre le savoir faire
D’un autre artiste
José Paul, le metteur en scène visionnaire.
Par son génie, le spectateur se plonge dans le décor,
Il apporte des indices
A la compréhension de l’histoire.
Celle-ci s’est donc passée à Berlin
Dans les années 80.
Un couple veut fuir vers l’Ouest,
Il découvre un passage secret menant de l’autre côté du mur.
On découvre alors un aspect pittoresque
De cette pièce car,
La jeune femme se faisant engager
Comme aide-soignante pour s’occuper
De la propriétaire âgée
Se trouve confrontée
Au fils de celle-ci
Chef de la Stasi
Qui tombe amoureux d’elle instantanément.
L’appartement
Se transforme peu à peu en nid d’espion,
Alors nous vient cette question :
Comment vont-ils réussir
A franchir le mur
Sans mourir ?
Les comédiens nous embarquent dans une histoire
Aussi dynamique qu’invraisemblable
Où la dimension burlesque est parfaitement et intelligemment assumée
Et où les excès sont interprétés avec justesse :
Les acteurs eux aussi ont réalisé des prouesses !
s
Titre: Sang et Rose
Auteur: Tom Lanoye
Metteur en scène: Zélinda Fert et Pauline Boireau
Acteurs: Antoine de Foucauld, Martin Mesnier, Clyde Yeguette, Alice Daubelcourt, Edouard Sulpice, Pierre-Antoine Lenfant, Zelinda Fert
Durée : En cour de création
Lieu: Théâtre Montansier, Versaille
Date: Vendredi 12 janvier
Nous sommes allés ce vendredi 12 janvier au théâtre Montansier pour voir cette pièce.
Sainte Catherine, Sainte Marguerite et l’archange Saint Michel sont les figures qui apparaissent à Jehanne et dont elle entend les voix. L’une martyre, l’autre devant laquelle Jésus avait coutume d’apparaître et enfin le dernier, gardien du jardin d’Eden, chef de la milice céleste, vont lui commander de partir en guerre et la guider tout au long de sa mission. Jehanne d’Arc, fille de simples paysans, se retrouve malgré elle mêlée aux problèmes politiques d’une France à l’époque divisée entre les bourguignons, partisans de l’Angleterre, et les défenseurs du Dauphin Charles VII démis de ses fonctions. Accompagnée de ses hommes d’armes, Jehanne va déloger les anglais d’Orléans, puis couronner Charles VII à Reims. Lors de sa dernière bataille pour délivrer Compiègne, elle sera faite prisonnière et vendue aux anglais. Condamnée à mort pour avoir porté des habits d’homme, Jehanne sera brûlée.
Tom Lanoye propose une Jehanne plurielle superposant les différents portraits en y ajoutant l’humain. Fille de la campagne comme dans la pièce d’Anouilh (l’Alouette), puis Jehanne mystique avec Claudel qui se chargera de faire d’elle une véritable figure de sainteté d’une pureté presque naïve (Jeanne d’arc au bûcher). Enfin, Jehanne deviendra une guerrière, et c’est Schiller qui aura fait d’elle cette combattante à la bravoure et au courage inébranlables (La Pucelle d’Orléans).
D’un point de vue historique, la pièce prend pas mal de libertés mais permet de mieux comprendre la vie de Jehanne d’Arc. Pourtant, les buts de cette pièce sont assez peu compréhensibles. A certains moments de la pièce, il y avait de longs monologues le plus souvent inutiles qui perdaient les spectateurs.